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Ahimsa la non violence - Yama

 

On va terminer l'année avec ce yama, AHIMSA qui signifie non violence. Et comme avec Santosh (contentement) et Aparigraha (non accumulation), je te laisse poser des graines de Ahimsa dans ta vie quotidienne et voir ce qui se passe.

 

Avec quelques clés : 

 

- comme tout YAMA (et niyama), il s'agit de ce qui se passe à l'intérieur de moi. Donc la violence ou non violence dont on s'occupe c'est celle qui est EN MOI et que je déverse (parfois) sur le monde. Je ne m'occupe pas des autres mais de moi. Car je ne peux pas changer les autres, mais je peux me changer moi.

 

- pour Ahimsa, il s'agit d'essayer de pratiquer une non violence, tant dans les actes, que dans les paroles, et les pensées, conscientes et... insconscientes !  Tu imagines que ça n'est pas facile mais ça n'est pas grave.

 

- Tu verras aussi qu'en mettant Ahimsa en lumière dans ta vie, ce sont peut-être des scènes de violence qui vont surgir. C'est normal et c'est ok. Comme disait un yogi canadien, pour faire le ménage dans une pièce, il faut rentrer dans cette pièce, et se confronter à la poussière, aux toiles d'araignée etc. C'est ça l'entrainement.

 

- En cas d'urgence, je veux dire, si tout à coup tu te sens comme un démon enflammé et que tu veux tordre le cou à tout le monde (ben oui, ça peut arriver, tout yogi qu'on soit), voici des idées pour EVACUER cette violence :

* tu te réfugies dans un endroit genre toilettes, train d'atterrissage d'un Boeing, grenier ou cave insonorisés, forêt, océan, et tu CRIES... tu hurles... tu jettes ta colère à l'univers, à la terre, au ciel, aux arbres... et ne t'inquiète pas pour eux, ils sauront la transformer !

* autre suggestion plus calme : tu te mets en Shashankasana, posture de la lune ou de l'enfant (accroupi sur les talons, buste plié sur les cuisses, tête au sol, bras sur les côtés) et tu restes au moins 5 minutes à respirer profondément dans le ventre. Cette posture régule l'adrénaline produite par les reins; donc elle a ce pouvoir de dissoudre la colère.

C'est valable pour tout énervement, rage, et même la peur.

* tu peux aussi écrire, dessiner, jouer de la musique : toute CREATION qui sort de toi dans ces moments là fera sortir la violence qui était enfermée. Et c'est ça l'important.

 

- Tu l'a compris : quand on travaille sur la non violence, c'est d'abord avec la violence qu'on est confronté, notre propre violence intérieure.

 

- C'est uniquement en faisant la paix à l'intérieur de soi (donc en évacuant notre violence intérieure), que la PAIX dans le monde pourra réellement prendre place.

  

- Tu seras peut-être enclin à voir la violence existant chez les autres. Rappelle toi : on a dit qu'on ne s'occupe pas de la violence des autres, mais de celle qui est en NOUS. C'est tout ce qu'on peut faire. Juger ou critiquer les autres, c'est aussi être violent.

 

Tu vois, ya du boulot ! On fait ce qu'on peut et l'important c'est de sortir tout ça de nous... 

Et comme le petit colibri, on fait notre part, le reste n'est pas dans nos mains...

Bonnes pratiques.

 

Isabelle

 

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